Histoire de la joaillerie française

La France a toujours eu un rapport particulier avec les bijoux. En effet, Dés le 17ème siècle la France s’impose comme maître dans le domaine. Paris se transforme rapidement en capitale européenne de la joaillerie. Le talent des artisans joailliers de Paris fait venir des adeptes de bijoux de partout dans le monde. C’est en partie à Jules Mazarin qu’on le doit. Il est en effet à l’origine de certaines techniques pour tailler les pierres qui on connut beaucoup de succès. C’est donc aussi grâce à lui que la France acquiert ce statut.

Les bijoux, un accessoire hautement considéré

Dès le 17ème siècle Les bijoux et les parures faisaient partie du quotidien des dames de la cour et de la noblesse. En plus de leur fonction d’accessoire, les bijoux étaient également des objets ostentatoires. Ainsi Leur rôle était autant de mettre en valeur la beauté des femmes que de montrer leur richesse. Les diamants et les pierres précieuses ont le plus de succès. Ce sont les principaux composants des bijoux.

De ce fait, le métier de joaillier est très reconnu et prestigieux. A tel point que ces derniers occupent parfois une place à la cour.
Au 18éme siècle la tendance continue et les bijoux sont toujours très prisé par la noblesse qui ne peut s’en passer. Ils sont également beaucoup utilisés en tant qu’accessoire vestimentaire tels que les ceintures, les épingles à coiffure ou encore des montres de poches qui sont ornés par des diamants ou des pierres. La création de bijoux est très imaginative.

Un renouveau pour les bijoux à partir du 19éme siècle

Au 19ème siècle, la révolution industrielle ainsi que plusieurs facteurs liés à l’évolution des techniques de production, vont permettre aux bijoux de connaître un renouveau. C’est l’époque la plus innovatrice pour les bijoux. On trouve donc des bijoux d’un nouveau genre qui rejoignent des courants artistiques. On voit par exemple arrivé l’art nouveau à la belle époque. Ce mouvement se caractérise par des bijoux sortant de l’ordinaire. Ils sont souvent inspirés par des formes animalières ou florales toujours destinés à sublimer la femme. René Lalique en est une des figures les plus connues. Beaucoup de bijoux français de l’art nouveau sont conservé au musée des arts décoratifs à Paris.

Plus tard à la fin du 19ème et début du 20ème se développe un nouveau mouvement artistique appelé l’art déco. Les bijoux inspirés de l’art déco sont plus imposants et délaissent les matières tels que l’or ou l’argent pour des matières moins « nobles » tels que du blanc platine ou de l’émail noir. En effet ce mouvement s’inspire de l’architecture moderne et du cubisme. C’est pourquoi des bijoux avec des formes plus géométriques en découlent. Les créateurs s’inspirent beaucoup de l’Extrême-Orient notamment de la chine a qui ils empruntent des matières tel que le Jade.
Ce mouvement s’observe dans tous types de bijoux incluant les bagues de fiançailles. Il connu un succès évident puisqu’il se maintient jusque pendant la guerre qui n’arrête en aucun point la production des bijoux toujours plus innovants.
Ce mouvement s’éteint finalement peu à peu à partir de 1940.Les bijoux en or jaunes et les diamants refont surface et reprennent leur place. Aujourd’hui encore ce sont les bijoux en or et les bagues en diamants qui sont le plus aimés et demander par les femmes.

L’évolution des bijoux : de la renaissance à aujourd’hui

La religion ayant une place très importante dans la société à l’époque, elle était très présente dans la vie quotidienne. C’est la raison pour laquelle on peut la retrouver également dans les bijoux. En effet au moyen âge et a la renaissance les bijoux sont, la plupart du temps, ornés de sujets religieux. On retrouve ainsi pendant longtemps de la joaillerie reliquaire à base de croix décoré de diamants ou de pierre précieuse. Cependant avec la distinction entre l’état et l’Eglise et l’évolution des société ce type de bijoux s’est fait de plus en plus rare et est très peu porté aujourd’hui.

Les bijoux français ont par ailleurs toujours été d’une qualité supérieure. L’Etat français a effectivement exigé pendant longtemps que les bijoux en or soit du 18 carats c’est-à-dire composé à 75% d’or et 25% d’alliage. Les bijoux sont poinçonnés afin de prouver leur authenticité et de déterminé leur provenance. Les poinçons sont propres à une époque. Ainsi une tête d’aigle est le poinçon d’un bijoux 18 carats neuf tandis qu’une tête de hiboux est le poinçon d’un bijoux 18 carats anciens.
Cela aide à déterminer l’époque à laquelle le bijou a été créé.

En somme les bijoux et la joaillerie française en particulier les joaillers de Paris ont toujours fait partis des meilleurs d’Europe de par leur qualité et leur charme. Si les techniques de créations de bijoux ont évolué, leur qualité aussi et les artisans français tels que la maison Van Hoye perpétuent le savoir-faire à travers leurs joyaux.

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